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Traumatisme-psychologique-le-devoir-de-continuer-a-vivre

Traumatisme psychologique : le devoir de continuer à vivre

Lors d’un deuil ou de tout autre événement traumatisant, nous avons ce besoin de nous rassembler, entre amis, en famille ou même avec des inconnus. Nous avons besoin d’en parler. Les attentas de paris ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres évènements qui parsèmes notre vie. Ces évènements causes chez nous des traumatismes et finissent par réveiller le besoin de vivre. Lorsque nous vivons des moments difficiles, la balance oscille entre notre désespoir et cette envie d’oxygène.

La définition du traumatisme a largement évolué ces dernières décennies, avant ces termes était plutôt réservés aux soldats et aux victimes de guerre, puis la définition s’est élargie pour parler des victimes de violence, des accidents, des ruptures sentimentales, d’humiliation, de la maladie, du terrorisme… 

Quelle qu’en soit la nature, le traumatisme sera vécu de façon plus ou moins similaire par le traumatisé. A la suite d’un événement traumatisant, nous allons rechercher à nous protéger face au danger ou à la situation. Notre corps va mettre en place ses propres stratégies d’adaptation face au danger, nous n’avons pas tous la même manière de gérer le traumatisme, certains passeront par des phases négatives, déni, amnésie, renferment sur soi ou l’inverse regain d’énergie et envie de vivre. Ce n’est pas parce que l’on ne vit pas le traumatisme de façon négative que nous sommes insensibles à la situation, nous gérons simplement les choses d’une manière différente.

Lorsqu’il est question de deuil, il est communément admis que nous passons tous par différentes étapes :

  • Choc
  • Déni
  • Colère
  • Révolte
  • Tristesse / Dépression
  • Acceptation

Sur le coup nous sommes perdus, nous avons du mal à gérer la situation, le manque et la solitude nous accablent. Il est alors important de ne pas rester seul, de trouver une épaule sur laquelle s’appuyer, afin de continuer à vivre et à accepter la perte.

Comment surmonter le traumatisme ?

Il est difficile de parler de surmonter le traumatisme avant la phase d’acceptation, il est important que le traumatisé laisse aller ses émotions qu’elles soient positives ou négatives. Qu’il mette des mots sur ses sentiments et ses émotions. Lorsque le traumatisme est important et que l’appui et les soutiens des proches ou d’une communauté comme sympathy world ne sont pas suffisants, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste, toutefois ceci ne doit pas être une obligation émanent des proches, mais une requête du principal intéressé. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de faire son deuil ou de surmonter un événement difficile, toutefois certaines choses peuvent nous aider :

  • Chercher de l'aide et ne pas rester seul (Famille, amis, personnes dans la même situation, professionnels). Parfois il est difficile pour certaines personnes de confier librement leurs angoisses et leur peine à leur entourage. Ainsi, le fait de rencontrer des personnes qui sont dans la même situation nous permet de parler plus librement. C’est pourquoi Sympathy World propose des espaces de conversations 100% confidentiels avec les membres et nos professionnels).
  • Continuer à parler du défunt et de ce qu’il vous a laissé sur le plan affectif
  • Ne pas hésiter à reprendre ses activités et à prendre soin de soi Il est tout à fait normal d’avoir envie de se « vider la tête », reprendre ses activités ne signifie pas oublier, mais avancer. Malgré le traumatisme on continue à vivre et chaque jour est un cadeau.

Pour surmonter un traumatisme, une nouvelle théorie du développement humain a vu le jour, il s’agit de la « résilience » ou comment rebondir face aux évènements.

C’est l’ethnologue et neuropsychiatre Boris CYRULNIK qui fut l’un des premiers à développer ce concept. Pour lui, même dans les cas de traumatismes les plus terribles, nous pouvons nous en sortir et reprendre le cours de nos vies grâce aux quelques difficultés et expériences de l’enfance et aux soutiens moraux extérieurs. Cette théorie s’explique autour de 10 principes :

  • L’activisme
  • L’affirmation de soi
  • L’agression passive
  • L’altruisme
  • L'anticipation
  • La complaisance
  • Contrôler, gérer, diriger
  • L'humour
  • Le déni
  • L'intellectualisation

Je vous invite à découvrir sa définition du principe de résilience :

https://www.youtube.com/watch?v=oV3T55KmGE4

Après tout événement traumatisant, la sensation de peur et d’insécurité s’installe, comme nous avons pu le voir récemment, Paris est devenu un vrai désert humain, tout comme après un deuil ou une agression traumatisante, nous avons trop souvent tendance à nous calfeutrer chez nous. Et pourtant, par la suite nous comprendrons que nous avons ce devoir de vivre, plus encore de vivre ensemble. Il est parfaitement normal de vivre une période de choc. Mais le plus important, c’est que nous sommes encore là et le plus beau symbole de résistance que nous puissions offrir à nos disparus, ou à nous-même, c’est de vivre, d’avancer et de vaincre nos sentiments de peur. Sur Sympathy World vous trouverez l’aide nécessaire pour avancer 



Le 18-11-2015 à 14:04:44 Dépression Traumatisme

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